dimarts, 31 d’agost del 2010

Jeita

Nous commençons à prendre conscience de l’orographie du pays. Nous prenons l’autoroute qui traverse le pays longiligne, vers le nord. Nous avons rapidement atteint des coudes, des gorges, des forêts, des sommets, des falaises, la chaleur, jusqu’à arriver aux grottes de Jeita. Dans la première grotte, des stalactites et stalagmites, de différentes formes et couleurs capricieuses, font du plaisir pas seulement à nous, mais aussi aux grands groupes d’enfants, certains sont venus de Syrie, d’autres des écoles dans le pays. Je pense aux grottes de Majorque. Dans la deuxième grotte nous avons la chance et nous navigons seuls dans la rivière souterraine. Je me rappelle du film de Visconti, Ludwig. On ne nous permet pas d’entrer avec les caméras et les téléphones mobiles, qu’il faut laisser à l’entrée. Nous sommes dans la vallée de Nahr el-Kelb, “le fleuve du chien” ou “du loup”, selon les Grecs. Une entreprise allemande est tenu de fixer le lieu, et mettre des cabines téléphériques, après la dernière guerre, il y a quinze ans.

diumenge, 29 d’agost del 2010

Beyrouth

Beyrouth, capitale du Liban, est une grande ville, étendue face à la mer et perchée sur les nombreuses montagnes qui limitent son dos. La maison de nos amis est soulevée, dans une sorte de Vallvidrera pour ainsi dire, avec tout Beyrouth à ses pieds. Et la mer qui ne finit jamais. Ni l’appareil photos ni les yeux ne parviennent pas à couvrir la vue que les fenêtres nous offrent. La vue me fait penser à celle de Riverside Drive sur le Hudson, avec des cargos à l'ancre, tantôt ici, tantôt là, au milieu de la baie, mais New Jersey n’est pas sur l’horizon. Près de la moitié des habitants du pays vivent dans la capitale. Au Liban, il n’y a que quatre millions de Libanais. Plus de quinze millions d’autres sont dispersés dans le monde. Peuple de voyageurs. Pays longiligne. Terre convoitée.